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    Ghjulia "di Taglione" 95 ans !

    Les gens que l'on voit aujourd'hui "vieux"..ont eu un jour ce visage. Ces visages qui font partie de nos souvenirs. Ils sont un pan de notre enfance qui s'efface. Les photos ont ainsi le "pouvoir" de leur redonner "vie".
    Nous les "presque vieux" on se rappellera d'Antoine, son fils, parti trop tôt.
    Merci aux soignants (AS, IDE,ASH) de l'hôpital Eugènie qui l'ont accompagnée durant cette phase de sa vie, ainsi que Marie Antoinette pour sa présence régulière et bienveillante, et à ceux qui l'ont visitée .


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  • Tata Anghjula Maria était la plus grande des sœurs de mon papa, Noël Poli.
    Ils ont vécu la majeure partie de leur vie à Guagno.
    Une vie rude..d'autant qu'ils avaient perdu leur maman très jeune !
    Leur bergerie se trouvait sous le Mont Tritorre.Au lieu dit "U VULTOGHJU".
    Tata s'est mariée et s'est ensuite installée à Orto avec son mari, tonton Dumicu Maria Leca...
    ...(Mais vous aurez une grande partie de "son" histoire dans une de ses chansons,ci-dessous !)
     
    Dans ma famille (Di I Nesci), il y avait de belles voix !
    j'aurais bien aimé, et ce malgré les difficultés de la vie d'alors, vivre en ce temps là..
    Ils avaient peu..mais partageaient tout !
    et toutes les occasions de chanter étaient les bienvenues..pour "adoucir" cette vie rude !
    Nous avons le bonheur d'avoir quelques traces de ces voix !
    Outre le reportage du magazine Ghjenti de P.Filippi et M.P Valli de Via Stella, nous avons ces traces du passé
    Sur un 33 tours de F Quilicci qui parcourait la Corse pour enregistrer des chansons et lors d'un reportage audio de N.Casalonga.
    Voici, le reportage de N.Casalonga
     

    A me Zia Anghjula-Maria !

    Résumé de l'enquête :
    « L’entretien est ponctué de commentaires avec ses enfants et ses brus qui ce jour-là étaient autour d’elle. J’ai été fortement impressionnée par la beauté du village d’Ortu et par la sérénité qui se dégageait de cette magnifique improvisatrice qui m’accueillait au milieu de sa famille réunie. »
    1910, Anghjula Maria était née avec le siècle.
    Elle pratiquait son métier de bergère sur un vaste territoire entre la plaine du Liamone et le lac de Crena où elle se rendait avec famille et bêtes pour l’estive. Improvisatrice comme le sont souvent les hommes et femmes de la vie pastorale, Anghjula Maria n’a jamais chanté ni n’aimait chanter de voceru. Elle célébrait les circonstances heureuses de la vie. Madame Bonifacj sa fille, me disait récemment pour confirmer la prédilection de sa mère à célébrer la vie : « vous savez, era savia donna » : « elle était sage femme et d’ajouter : « maman disait « Ziteddi quantu n’aghju coltu » des enfants combien en ai-je cueilli. Elle les cueillait comme les fleurs de la vie.
    En guise d’accueil, Anghjula Maria Leca improvise. Elle se situe ainsi dans son espace, dans son territoire, dans sa lignée indiquant son appartenance à la caste des poètes improvisateurs, ses ascendants.
    Elle chante ensuite sur l’air de la Rustaghja, A Pisticcina qui décline les mets que l’on mange traditionnellement. A pulenta, a pisticcina, u caprettu, i fasgioli.
    Vient ensuite, l’improvisation qu’elle avait dédiée à son fils Santu pour son mariage. C’est le récit de sa vie de femme et de bergère accomplissant sa destinée sur le territoire duquel elle participe avec sa famille et ses bêtes. Dans ce « micro cosmos » entre plaine et montagne, arpenté, scruté à longueur de jour, dont elle nomme les lieux avec la connaissance respectueuse de ceux qui le pratiquent quotidiennement et en vivent. Soucieuse de la lignée, elle clôture son improvisation en assignant à ses enfants la tâche à accomplir, celle de relever près du cerisier, la petite maison du lac de Creno, où elle passa « ses jours les plus beaux ». Et termine en leur offrant « comme un livre ouvert » son cœur de mère aimante et vénérée.
    Elle justifie l’oubli d’un couplet par son grand âge. Elle aura au mois de février 80 ans et son époux en a 88 ans. Elle donne le nombre de ses enfants et petits-enfants : 7 enfants, 21 petits-enfants et 5 arrières petits-enfants. Avec sa famille, elle peut peupler le village d’Ortu.
    Elle évoque ensuite la transhumance et le travail de son beau-père qui parcourait les villages alentours pour vendre le fromage. Elle donne des indications sur la valeur des denrées à l’époque et sur le troc. Il échangeait 3 kilos de fromage pour 1 litre d’huile. 1 kilo de fromage pour 2 kilos de farine de châtaigne. 1 cabri pour un morceau d’étoffe. Elle ne se rappelle plus la valeur du quintal de blé.
    Elle n’est jamais allée à la messe parce qu’elle n’en avait pas le temps.
    Elle chante enfin A ghjallinella dont elle donne la signification à la fin de l’entretien. Il s’agit d’une complainte métaphorique qu’un jeune-homme partant pour trois ans au service militaire adresse à sa fiancée laissée au village.
    Sa fille, madame Bonifacj me disait récemment que cette chanson avait été transmise à sa mère par le dernier chanteur de Muna, surnommé U castratu. Il faut également souligner que ce chant avait été enregistré par Félix Quilici en 1960 et gravé sur un des quatre disques du coffret édité par la BNF paru en 1980.
    Suivent des strophes (i tarzinelli) qu’elle a improvisées en différentes circonstances. Elle exhorte ses enfants présents ce jour-là à improviser quelques strophes. Elle raconte comment elle a eu le premier prix en 1955 à la foire du Niolu.
    N.Casalonga
     
     

    Anghjula Maria LECA

    enregistrée à Ortu le 26 août 1990.
    Improvisation. Accueil, présentation.

     Transcription
    Sete ghjunta da luntanu
      
    Boi (voi) à vede sta guagnese
     
    Allora vi spiigaraghju
     
    A ceppa di u me paese
     
    È parchì u tengu caru
     
    Ne pligliu e so diffese 
     
     
    Ma u me paese hè Guagnu
     
    Di u prete Circinellu 
     
    Chè da mez'à lu Tritore 
     
    A bocca à Manganellu 
     
    Cunfina cù a furesta 
     
    Di la punta à u Ciarbellu  
     
     
     
    Se bo (vo) ùn mi cunniscite  
     
    Fighjulate mi à lu crinu 
     
    So a figliola di Turcu 
     
    Pufigliola di Zilivrinu 
     
    È po bà (pà) spiigavvi megliu 
     
    Nipote di Pulindinu 
     
     
     
    Eiu ùn mi vogliu dà vanti  
     
    In paese nè in cantone
     
    Sortu da i Casgiulelli 
     
    È parenti di Filicone 
     
    À a fiera di Niolu
     
    Cantavanu le canzone
     
    Traduction
     
    Vous êtes venue de loin
    Vous voir la guagnaise
    Je vous dirai donc
    L'origine de mon village
    Et parce qu'il m'est cher
    Je veux en faire l'éloge

     

    Mon village est Guagno
    Celui aussi de l'Abbé Circinellu
    Situé entre le Mont Tritore
    Et le col Manganello
    Confinant avec la forêt
    Par le pic Ciarbellu

     

    Si vous ne me connaissez pas
    Observez ma crinière
    Je suis la fille de Turcu
    La petite fille de Zilivrinu
    Et pour préciser
    La nièce de Pulindinu

     

    Je ne veux me vanter
    Ni au village ni dans le canton
    Je suis de la famille des Casgiulelli
    Et parente de Filicone
    A la foire du Niolu
    Ils improvisaient
     
     
    Anghjula Maria LECA
    enregistrée à Ortu le 26 août 1990.
    Canzona pa u matrimoniu di u so figliolu Santu
     
    Transcription

     

     

    Si bo (vo) vulete ch'e canti, e vi faraghj'un tarzinu
    Da l'amici è i parenti, di luntanu è di vicinu
    Manghjate duie frittelle, arrusate cù lu vinu 

     

    A me vita di l'invernu, a vi aghju spiegata prima
    Sta sera vi spiigaraghju, u pocu di l'istatina
    U pane si piglia fattu ùn si compra più farina

     

    In li tempi di a farina, si cumprava la razione
    Eranu pomi bulliti, è farina di granone
    A pulenta castagnina, si faccia tutte le mane

     

    Ma com'e l'aghju allivati ci vo à falla micca à dilla
    Cullava u pane in capu, a costa d'a Cruciarella
    U mi varcava di notte, u ghjargalu di l'Undella 
    Culendu par Funtanone, cantava la malacella
     
     
    Ci vol' à cullà pà u stradone, à sin'à u lavu Crena
    Cullaraghju à lu piazzale à cunsulà a me pena
    Chi mi sentu sfughje u sangue ne n'aghju par ogni vena
     
     
    Aghju fattu quarant'anni ancù le me picurelle
    Quantu le canuchjalava, l'Arinelle è le Furcelle
    Falavanu infilarate chì parianu curdelle
     
     
    Avia ancu le me capre chì mai ùn mi scurdaraghju
    Andava tutti li ghjorni à la bocca à u Pilulaghju
    Burtava (vultava) à u primu fiscu u beccu tintinnulaghju
     
     
     
    È po falavu à Arba Mala, di punta à lu me paese 
    Ma oghje ùn ci falgu più, parch'avà parlu francese
    Un ghjornu mi pare un annu, è quill'atru hè un mese
    Dipoi ch'e so cundannata, à sta sempre à lu paese
     
     
    È a sera dopu muntu, accugliva la famigliola
    Pronta à manghjà la so suppa, tutt'intond'à la paghjola
    A cochja era di legnu, u piattu una cazzarola
     
     
    Eiu ùn mi vargognu à dilla, a spiegu com'ella era
    A faccia à la paghjola, chì pignata ùn ci n'era
    Un pidicone di pinu, in lu muri pà lumera
     
     
    Lettu ùn ci n'era ch'à unu, ma ùn si pagava alloghju
    È u cantu di l'acelli, era u nostru urilogiu
     
    Quand'e pensu à la casetta, mi trema lu cor in pettu
     
    Emu arranghjatu la porta, ma avà spianta lu tettu
    Rob'è ghjente và à fine, tuttu sia binadettu
     
     
     
    N'ùn ci pudemu più ghjunghje, ma cullareti o zitelli
     
    À rifalli u so tettu, è rinnuvà i cantelli
    Chi l'aghju passati cullane, e i me ghjorni i più belli
     
    L'aghju passati cullane, e i me ghjorni i più belli 
     
    À u frescu di la chjirasgia, ùn sintiu ch'à l'acelli
    È in lu fondu di u pianu, ghjucavanu i zitelli 
     
    S'e sappia leghje è scrive, ch'ùn aghju a vulintà
     
    Ne vulia fà un libru, pà pudellu li lascià
    Chì quandu u Signore chjama, ùn si pò micca mancà
     
    È vi lasciaraghju in manu, e chjave di lu me core
     
    À tutti li me figlioli, cù me ghjennari è me nore
    Ch'ellu sia l'unu o l'altru, l'aprarete à tutte l'ore
     
    Finiscu la me canzona, cù tutti li me lamenti
    Aghju fattu di lu megliu, ch'è vo fussati cuntenti
    I ringrazieghj'à tutti, quelli chì sete prisenti.
     
     
    Traduction
     
     
    Puisque vous voulez que je chante, je vous ferai un couplet
    A vous amis et parents, proches et lointains
    Prenez quelques beignets, arrosés de bon vin



     

    Ma vie d'hiver je vous l'ai déjà contée Ce soir je vous dirai le peu de ma vie d'été Le pain est acheté tout prêt, plus besoin de farine

     

     

    Lorsqu'on achetait la farine, c'était pour la fournée Pommes de terre bouillies et farine de maïs était notre lot La pulenta de châtaigne se préparait chaque matin

     Comme je les ai élevés, c'est à faire et pas à dire Je gravissais, le pain sur la tête, la côte de la Crucciarella Et je franchissais la nuit le ruisseau de l'UndellaPassant par Funtanone où chantait la chouette

     Il faut cheminer par la route jusqu'au lac de Crena C'est aux bergeries que je consolerai ma peine  Je sens ma vie s'écouler par chacune de mes veines

     

     

    J'ai vécu quarante ans avec mes petites brebis Combien je les scrutais l'Arinella et les Furcelli Elles en redescendaient déroulant leur file comme une cordelette

     J'avais aussi des chèvres, je ne les oublierai jamais J'allais tous les jours au col du Pilulaghju Au premier sifflement revenait le maître bouc sonnaillant

     Et puis je descendais à Arba Mala, face à mon village Maintenant je n'y vais plus parce que je parle français Un jour me semble une année et l'autre un moisDepuis que je suis contrainte à rester au village

     Et le soir après la traite, j'accueillais la petite famille Prête à manger la soupe, réunie autour du chaudron La louche était de bois, l'assiette une casserole

     Je n'ai aucune honte à l'avouer, je dis ce qui est.Je faisais la soupe au chaudron, il n'y avait pas de marmite Et pour seul éclairage une torche de pin fichée dans le mur

     Il n'y avait qu'un seul lit, mais on ne payait pas de loyer Et le chant des oiseaux était notre horloge. Quand je pense à la maisonnette, j'en ai le cœur tremblant

     Nous avons refait la porte, mais le toit s'effondre Ainsi en va de l'homme et des biens, que ce soit à la grâce de Dieu   Nous ne pouvons plus y aller, mais vous monterez mes enfants

     Refaire le toit et renouveler les poutres Car je les ai passés là bas mes jours les plus heureux Je les ai passés là bas mes jours les plus heureux

     A la fraîcheur du cerisier, on n'entendait que les oiseaux Et tout au fond du plateau s'égayaient les enfants Si je savais lire et écrire, mais en ai-je la volonté ?

     Je voudrais écrire un livre pour vous le laisser Car lorsque le seigneur appelle il ne faut pas manquer Je laisserai les clefs de mon cœur entre les mains

     De mes enfants, de mes gendres et mes brues Chacun d'entre eux pourra l'ouvrir à tout moment

     Je termine ici mon chant et toutes mes complaintes J'ai fait de mon mieux pour que vous soyez contentsEt je vous remercie vous tous qui êtes ici présents

    A ghjallinella
    Ce chant métaphorique, qui évoque la disparition d'une petite poule,lui avait été transmis par le dernier chanteur poète de Muna.
    Transcription
     Avia una ghjallinella o si chjamava CulumbellaIn cantone era la sola o nùn ci n'era cum'è ella.
    La dumenica da mane ma quand'ella si hè spullataCù l'altre ghjalline in tondu o ma fenduli la parataAncu li ghjalli cantendu o andendu à la pruminata
    Andvan'à la pruminata ma ali sparte è cap'arditiOghje sò tutt'in le piazze o codi basse è stramurtiti
    La me cresta appinzittata o la me bicchi cristallinaFace l'ovu à dui torli unu per ogni matina
    O la me ali frisgiata o la so cresta à pindaloccuEiu l'avia binadetta o cù lu pane di San Roccu
    Quella di la me ghjallina o la mi pigliu un pocu pianuGhjera techja ogni matina o cùn trè granelle di granu
    Culumbella dammi un basgiu o cù labbre d'amore acceseParchì sò trè anni è più(ne) o chè l'aspettu à bracce stese
    Traduction

    J'avais une poulette qui s'appelait Culumbella
    Dans le canton elle était unique, il n'y en avait pas comme elle
     
    Le dimanche matin lorsqu'elle s'était envolée du perchoir 
    Avec les autres poules autour, lui faisant la parade,
     
    Chantant avec les coqs, elle allait à la promenade 
    Ils allaient à la promenade ailes déployées et têtes fières 
    Aujourd'hui sur les places ils vont tous queue basse et morfondus
     
    Ô ma crête aiguisée, ô mon bec cristallin 
    Elle pondait des œufs à deux jaunes chaque matin
    O mon aile festonnée, sa crête en pendeloque 
    Moi je l'avais bénie avec le pain de Saint Roch
    Ce qu'il en est de ma poulette, maintenant je patiente 
    Elle était repue chaque matin avec trois grains de blés
    Culumbella donne moi un baiser de tes lèvres attisées d'amour
    Parce que cela fait trois années et plus que je l'attends bras ouverts
    ICI le lien pour avoir le son de cette petite comptine===> http://scattamusica.fr/1-Ghjallinella.html

     
     Transcriptions et traductions effectuées par Nicole Casalonga.Document N° :

    CCV000020
    Enregistrement
    Lieu de l'enquête :Ortu Année :1990 Date :1990-08-26 Fiche N° :43
    Enquêteur:Nicole Casalonga
    Informateur(s) :
    Anghjula Maria Leca
    Personne morale :
    Voce Cumune
    Langue(s) :
    corse et français
    Description et Commentaires
    Commentaire sur la langue :
    Variété dialectale des deux Sorru.
    Ci-dessous, deux chansons, chantées par tata Anghjula-Maria
     

     

     



     

    6 commentaires
  • Bonne Année !


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  • Petit bonjour !Désolée de vous abandonner comme ça..

    mon ordi est en panne et sur la tablette, il est difficile de faire des articles qui tiennent la route.

    je vous souhaite une bonne fin d'année en espérant que l'année nouvelle soit un peu plus sereine

    grosses bises à vous tous! 

    Marthe


    2 commentaires
  • Pourquoi on en est arrivé là.?
    Les gens n'ont plus de conscience politique..
    Un coup blanc..un coup noir..un coup à gauche..un coup à droite... 
    Souvent c'est celui qui a parlé en dernier qui a "raison"
    Les gens sont noyés dans leurs problèmes mais aussi sont matraqués d'infos
    ou non infos d'ailleurs, avec des chaînes en continu...

    Ils se gavent de séries à la con,qui certes, font passer " un bon moment"...
    Mais en même temps pas besoin de réfléchir avec ces séries là hein?..(et puis on oublie ses soucis ses soucis un moment pas vrai?!!)


    On masque la "noirceur"d'un parti en y collant "deux blondes,bien sous tout rapport",
    mais leur cœur est encore plus noir et plus vil que celui qui les a engendrées.... Beurrrrkkkkkk!!!!


    On va réagir à l'actualité immédiate..quelques fois dans un pays qu'on ne savait
    même pas qu'il existait jusqu'alors,mais en même temps on va ignorer son voisin qui crève de faim..mais comme il a toujours le sourire...on ne le voit pas !!!!


    Et je vais poursuivre plus loin....chez nous en Corse...
    ..NOUS, la gauche..on a oublié les gens...les jeunes..
    On a fait semblant pendant longtemps de croire que chez nous, dans notre petit paradis,
    tout s'était rose.. Non..non..!pas de drogues,pas de gens qui ne bouffent pas, pas de partis extrêmes,
    pas de viols, pas de vieux qui vivotent et ne se chauffent pas, pas de vieux seuls, pas de çi,pas de là...

    (Je vous parle de ces années 85/90 pour ne pas les nommer ou on se voilait la face.. Chez nous..??.non non...rien de tout ça! (C'était ce qu'on entendait !!)

    Et maintenant...le bilan ..presque 20 ans après..? 
    Je ne vous ferai pas l'injure de vous le rappeler...
    Misère misère...sociale et...intellectuelle....

    Et la politique de gauche du gouvernement n'a pas été à la hauteur des attentes des gens..
    Certes le président avait hérité d'une France bien mise à mal par le gouvernement précédent...MAIS...!?


    Là aussi, les pauvres, les quartiers ont été oubliés..
    Avec ça,plus ou peu d'argent pour les associations qui œuvraient ..
    On affaiblissait les financements pour la culture.
    Eh oui ! un peuple éduqué et ouvert sur les autres...est un peuple qui se bat et..comprend !
    On cassait un service public. On enlevait des moyens à l'éducation, à la santé....
    ..on détruisait des outils de travail pour des "monstres financiers" qui eux..grossissaient à vue d'œil ...!
    L'argent..l'argent.. On ne parle plus que de ça...et on en oublie les gens qui travaillent,
    qui triment pour élever décemment leur famille !!!!! 

    Eux ils n'ont ont plus d'argent..
    Les payes arrivent et repartent aussitôt !!!!!

    Alors.... !
    Nous y voilà. On y est..au pied du mur !
    Le ciel était gris mais voilà qu'il devient noir sur nos têtes.. 

    Est ce qu'on va avoir les couilles de réagir ???
    ( pardon papa! pardon maman pour ce langage!)

    Je dis ON car je sais que même dans nos rangs (les miens et ceux de toute gauche confondue),
    des gens ont tout fait pour que la gauche se casse la gueule..
    (oui oui..je sais ce que je dis..et ce n'est pas d'hier !)

    Peut être qu'en resserrant nos rangs et en travaillant ensemble,on arrivera à quelque chose.. 
    Vous voyez....je ne dis même pas " à renverser la vapeur". 

    ALORA AVÀ Ò FIGLIOLI HÈ ORA !

    Qu'allons nous laisser à nos enfants..à nos petits enfants ?
    Apprenons leur déjà, dans nos famille, l'amour,la paix, la fraternité et la lutte.. La vraie !
    Expliquons leur les luttes de notre pays, ces gens qui se sont battus pour avoir aujourd'hui ce que l'on a.
    Expliquons leur les luttes de notre région, de notre Corse..ou gauche comme droite,
    habitants de France, de Corse et d'ailleurs,se sont alliées pour abattre l'ennemi hors de nos côtes

    Expliquons leur la lutte des femmes pour gagner ce qu'on veut maintenant leur enlever.
    Et vous savez que les femmes sont les premières brimées..pour affaiblir le peuple.

    Déjà si on commence avec ça..peut être aurons nous des jeunes qui pensent et qui œuvrent.

    ----------------FORTI SAREMU SI SAREMI UNITI------------

    -------------------IL EST PLUS QUE TEMPS !---------------
    Marthe Poli'
    pour vous mes enfants.
    Noëlle, ,Nathalie, Muriel, Stéphane 
    et mes petits enfants; Antony, Julie et Elisa


    Cette photo..là en dessous,C'est ma famille.
    C'est une partie de mon, de Notre Avenir..
    Et c'est à EUX que je pense aujourd'hui.
    L'Avenir semble bien Noir mes enfants !L'Avenir semble bien Noir mes enfants !

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  • Belles fêtes de fin d'année à tous !Pardon pour ce long silence, mais le cœur n'y était vraiment pas.

    Voilà les fêtes qui s'approchent, et même si ce n'est pas la période de l'année que j'affectionne le plus, j'espère qu'elle sera un moment de Pai et d'Amour autour de vous.

    Bisous à vous tous !


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  • Paris.L'Horreur !On se dit qu'on est vraiment peu de choses..

    que tout peut arriver alors que tu profites de ton soir de congé..

    à aller boire un coup...voir un spectacle..aller au stade..!!

    Plus d'une centaine de personnes ne rentreront pas chez elles ce soir !!! 
    Le bilan de ces tueries est affreux et il est sûr que ça aurait pû être encore pire si les kamikazes étaient rentrés dans le stade....
    Quelle horreur !!

     

    La journée du vendredi 13 novembre

     
     
    Petit rappel:
    Des tireurs ont ouvert le feu dans plusieurs lieux de la capitale et aux alentours. Il y a eu sept attaques au total.
    130 personnes au moins sont mortes, 200 autres ont été blessées, dont 80 gravement.
    Huit assaillants ont été tués, dont sept en se faisant exploser.

     


    Des attaques, six au total, ont éclaté vendredi soir après 21 heures dans les Xe et XIe arrondissement de Paris, notamment près de la rue Bichat, au Bataclan et dans ses alentours, ainsi qu'aux abords du Stade de France, faisant au moins 120 morts, selon une source proche de l'enquête, ainsi qu'au moins 200 blessés, dont 80 graves. Huit terroristes ont été tués.


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  • L'hiver s'installe..

    On prépare de quoi se chauffer...


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  • Spasighjata Vivulèse

    Petite promenade en chanson !

    Les photos m'ont été, encore une fois, donnée par Rose Caviglioli et je l'en remercie !

    Vico et sa célèbre montagne "A Spusata"

    J'ai trouvé une chanson de Maguy Zanni,qui "collait bien" avec ces images.

    Bonne route !

    Basgi

    Photo Maité eklablog

     


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  • La Marie Do 

     Cette association est 

    Un hommage à Marie-Dominique Versini et un message à tous les malades

    C’est en 2007 que l’association est créée pour honorer la mémoire d’une employée d’Air Corsica,

    Marie-Dominique Versini, qui a lutté avec courage avant d’être emportée

    à l’âge de 35 ans par un mélanome

    UN PARRAIN ET UNE MARRAINE D’EXCEPTION

    L'association à l’honneur d’être soutenue par deux artistes incontournables de la chanson française,Patrick Fiori et Jenifer.

    Une organisation 100 % bénévole

    LA MARIE-DO est une association loi 1901 qui réunit des hommes et des femmes de tous âges et de tous horizons socioprofessionnels partageant un seul et même objectif : lutter contre le cancer et apporter un soutien moral et financier aux malades et à leurs familles dans leur combat pour la vie.

     La prochaine manifestation de la Marie Do

    les 3 Jours de la Marie Do auront lieu

    les 9, 10 et 11 octobre place Miot à Ajaccio

    et le dimanche 11 octobre Place Saint Nicolas à Bastia.

    (le lien où vous pouvez avoir toutes les infos

    Faites un copier colle du lien qui suit)

    http://www.association-la-marie-do.com/wp-content/uploads/2014/11/Marie-Do-2015.pdf

    ou cliquez sur la petite flèche à droite du document qui suit

     


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  • Voici une vidéo de quelques uns des mariages guagnais..ma famille mais aussi des photos d'amis 

    Photos en grande partie données par Rose Caviglioli et qui faisaient partie de son exposition réalisée en 2013 !

    Merci aux Guagnais qui ont joué le jeu avec leur prêt de photos !

    Mariages Guagnais !

     


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  • Féeries..Soir et matins guagnais !Féeries..Soir et matins guagnais !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                            

    Je ne me lasse pas de ces panoramas !

    Voilà quelques "échantillons" de ce qui m'enchante tous les jours !

    Croyez bien que c'est une bonne partie de mes "bonheurs quotidiens"!

    Il suffit d'ouvrir les yeux !

    Le matin..Le soir.....Féeries..Soir et matins guagnais !

    Féeries..Soir et matins guagnais !

     

     

    Féeries..Soir et matins guagnais !Féeries..Soir et matins guagnais !


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  • Aujourd'hui je vais vous parler d’un petit village de Corse-du-Sud, de la région de la Cirnaca :

    le hameau de Muna, rattaché à la commune de Murzu,

    progressivement abandonné à la suite de la Première Guerre mondiale puis à celle de 39/45.

    Aujourd’hui, un programme de réhabilitation est en cours pour ce petit hameau de Muna occupé en hiver par deux ou trois habitants.

    Les pierres ont toutes une histoire à raconter. Celles du petit village de Muna pourrait en témoigner tant leur vie a abrité des joies, des peines,des souffrances, jusqu’à ce que les voix s’éteignent. Certains pensaient à jamais, et pourtant, aujourd’hui ces pierres riches du passé, gardiennes de l’histoire  sont à nouveau prêtes à entendre les bruits de la vie du quotidien. 
    Le chemin sera long pour y parvenir, mais toutes les bonnes volontés regroupées autour de l’association « A Munesa » tendent vers ce but. 
    Dans cette belle région de la Cirnaca, ancienne piève d’Orcino, le village de Muna situé à 8 km de Murzu et à 6 km de Rosazia, sélève sur une pente aride, au pied de la montagne de la Sposata. 

    Pour s’y rendre, l’idéal est d’emprunter la D81 jusqu’à Sagone, puis la D70 jusqu’à Vico. A la sortie du village, prendre la D23 jusqu’à Murzu. A côté de l’église, à droite, direction Muna. Continuer ensuite sur la D4, par le passage de Bocca à Verghjiu, la route étroite et sinueuse se poursuit sur environ 7 km offrant un spectacle impressionnant avec des falaises qui défilent devant vous. 
    Au bout, c’est le bonheur assuré. Vous laissez votre voiture face à des boites aux lettres installées en bordure de route. 


    Construit vers 1740 pour l’exploitation forestière 
    Le village de Muna a été construit vers 1740 pour permettre l’exploitation forestière. Le bois était acheminé par le fleuve Liamone afin d’être expédié pour la réalisation de traverses de chemin de fer, mâts de bateaux et autres. 
    Perché à flanc de montagne, le village s’étage au gré des constructions en pierre. 
    La vie au village était intense, pour s’y rendre ses habitants empruntaient un chemin muletier de plus de 10 km. Muna vivait de ses propres ressources avec ses jardins, oliviers, châtaigniers, arbres fruitiers… 
    Le  pain se faisait dans des fours dont on peut encore en voir des vestiges. Il  existait également un moulin. 
    Dans les années 1900, les enfants de Muna ont grandi et sont partis à la guerre. Malheureusement, comme beaucoup d’autres, nombreux sont ceux à être tombés au champ d’honneur durant la guerre 14/18 mais aussi au cours de la seconde guerre et autres théâtres de conflits. 
    Cette descente vers l’oubli, l’abandon  était inexorable. Les  maisons se sont fermées les unes après les autres, laissant la place au passé 
    Vers la fin des années 50, début 60, les pierres de Muna ont  cessé de vivre, de chanter de rire… 
    Jusqu’à cette volonté d’un des descendants des Nivaggioli de s’installer là dans la maison de ses ancêtres et d’une poignée d’irréductibles bien décidés à se regrouper  au sein d’une association «  A Munesa »,  pour redonner vie à ce village abandonné à la particularité d’être construit en escaliers tout en pierre. 
    Vers la fin des années 1970, le sentier muletier était remplacé par une route goudronnée. C’était le début de cette seconde vie tant espérée. 


    « L’Omu di Muna »  des frères Vincenti 
    Souvenez-vous aussi de cette chanson écrite par les frères Vincenti et interprétée par Antoine Ciosi. « L’Omu di Muna » devait faire le tour du monde et œuvrer elle aussi à la renaissance de ce village. 
    Aujourd’hui donc la vie reprend petit à petit, l’eau a été amenée au pied des maisons, tout près de la source,  une maison est occupée à l’année, l’électricité est pour l’heure alimentée par quelques panneaux solaires. 
    A côté de l’église du XVII ie avec sa toiture bleue toute refaite, une plaque  « Muna à ses enfants » rappelle le lourd tribut payé lors des guerres par les Nivaggioli et Rossi. 
    Dans l’église, si la toiture et l’autel sont aujourd’hui en état de recevoir des fidèles, en revanche le presbytère est lui toujours à l’abandon. 

    A cette époque de l’année, contrairement à l’été on y croise peu de monde, mais ce qui viennent là, le font pour la beauté du site, pour s’imprégner de ces valeurs du passé et rendre hommage à nos ancêtres. 
    «  Pour moi, c’est un lieu de pèlerinage, à chaque fois que l’occasion m’en ai donnée j ;adore venir me ressourcer là au cœur de ces pierres, de tenter de comprendre et d’imaginer ce que fut la vie de ces ruines. C’est un endroit merveilleux rempli d’émotions » commente une jeune femme originaire de Moselle. 
    La balade terminée, ce n’est pas sans une note de nostalgie que l’on s’éloigne.

    Reportage de Corse Net Infos(Jean-Paul-Lottier)

    Muna


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  •         .La dix-neuvième édition de U mele in festa, la fête consacrée au miel, se déroulera

                                                                                                                                                    

    La Foire  du Miel à Murzu ! 

     

     

      dimanche 27 septembre à Murzu !

    (dernières infos.. Les hôtels sont complets !)

    les organisateurs commencent à envoyer des gens sur Soccia !!!)

     

     

    Une fête qui arrive à grands pas..!

    bravo aux organisateurs qui font de cette fête,un grand moment de la Région !La Foire  du Miel à Murzu !


    La Foire  du Miel à Murzu !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette importante manifestation comportera de nombreuses activités:

    - 8h : Installation des stands et des exposants.

    - 10h30 : Ouverture de la foire.

    Démonstration culinaire de Vincent TABARANI et ses collègues de Cucina Corsa

    - 11h : Messe célébrée par le Père Jean-Pierre BONNAFOUX, supérieur du couvent St François de Vico.

    - 12h30 : Repas: sauté de veau au miel avec ses légumes.

    - 13h30 à 16h30: animation pour enfants: ludothèque "L'Etoile de Mer".

    - 14h: Visite guidée du Sentier de l'abeille animée par le PNRC

    - 16h30 : Concert de Jean-Charles PAPI   

    - 17 h 30: Tirage de la tombola

     

    Toute la journée

    - Stands de présentation et de vente des apiculteurs insulaires

    - Exposition sur l'apiculture

    -"La vie dans la ruche", démonstration et explication par un apiculteur dans une remorque vitrée

    - "Apprenez à déguster les miels": atelier d'initiation sur la dégustation

    - Ateliers "pollinisation" et "jeu questions sur l'apiculture"

    - Buvette

    - Promenade à dos d’ânes

    - Exposition et vente de produits artisanaux

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Foire  du Miel à Murzu ! 

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    Le samedi sera réservée aux professionnels:

    JOURNEE TECHNIQUE

    Ouverte à tous les apiculteurs confirmés ou en devenir….

     

     

     

    Le lien de la fête ICI ==> http://umeleinfesta.com/2015/09/15/au-programme-de-la-foire-2/

     

     

     

     

     Une ambiance chaleureuse dans un petit village de montagne au grand charme,

    carrefour obligé pour découvrir les plus beaux atouts de la région : les gorges du Liamone, le village de Muna, le lac de Crena.. 

    Programme 
    Toute la journée au travers des 70 stands installés dans les rues du village, on peut déguster,

    acheter du miel aux diverses essences (exposition et vente par les apiculteurs de leurs produits labellisés). 

    De nombreux artisans sont également présents, vanniers, potiers, créateurs bois, artistes peintres, création de bijoux... 

    Les enfants peuvent faire des promenades à dos d'âne et de poney. 

    Téléphone : 0675068332
    E-mail : umeleinfesta@hotmail.fr
    www.blog.mieldecorse.org

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Un saphir serti d'émeraudes et surmonté d'un diamant !

    Le Lac de Crena et la voix de ma tata.

    Un Bijou, Le Lac de Crena !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ...Oui un Bijou ce lac !

    Les pins laricio qui l'entourent (c'est d'ailleurs le seul lac boisé de Corse)

    ainsi que les nénuphars (implantés il y a une vingtaine d'année )qui recouvrent une partie de la surface,

    lui donnent cet aspect de bijou dans son écrin !

    Le lac de Crena est situé dans les Deux-Sorru, juste au-dessus des villages d'Orto et de Soccia,de Guagno.

    Il se trouve dans le massif du Monte Rotondo.

    Le lac culmine à 1 310 mètres et n'est accessible que par des sentiers de marche.

    Deux chemins (les plus accessibles partent d'Orto et de Soccia.

    Son émissaire est le ruisseau de Creno, qui se jette dans le Grossu ou Guagno, un affluent du fleuve le Liamone.

    Et pour accompagner cette vidéo, quoi de plus naturel qu'une merveilleuse voix..

    ...une berceuse, chantée par ma tante Anghjula Maria Leca, qui a passé une bonne partie de sa vie de bergère, juste au dessus de ce lac. 

    Aux bergeries de Livru

    (Angèle Marie était une des sœurs de mon papa)


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